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II- Différents usages et types de drones

 

        

   1) Usages militaires

        - Fonctionnement et ergonomie de ces drones

        

 

 

       A leurs débuts, les drones étaient consacrés uniquement à cet usage. Construits en masse pour la première fois dès 1923, ils serviront pendant la guerre du Viêtnam  pour la première fois. Ils permettent d’espionner les ennemis de manière furtive et rapide, de  livrer des provisions sans risque de pertes humaines puisqu’il n’y a pas de pilote.

 

Par exemple l’hélicoptère sans pilote K-MAX peut transporter jusqu’à 2 720 kg de charge utile.

 

     

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

     De plus les drones permettent aux soldats d’élaborer des stratégies d’attaque. Par exemple le RQ-4 Global Hawk (voir étude de cas) est réputé pour sa surveillance infaillible. Ce drone permet de donner des informations au sol, sur le milieu qu’il survole. Il peut cartographier des zones à risques, les surveiller et donner des informations par satellite pour relever  les positions ennemies et étudier ses points faibles.

 

       Mais aujourd’hui, les drones sont équipés d’armes de pointes comme des mitraillettes, ou d’armes lourdes telles que des bombes à larguer ou même des missiles. Ces drones offensifs capables d’élaborer des stratégies offensives sont des drones qui peuvent tuer. Dans cette catégorie le plus connu des drones  reste le RQ-1 Reaper qui a permis aux américains de lutter activement contre les Talibans et Al-Quaïda.

                     

         

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

     

 

 

 

        Cependant, pendant les opérations offensives à haut risque, les pilotes de ces drones militaires peuvent subir du "stress post-traumatique". En lâchant des bombes, ou en attaquant des zones civiles afin d’atteindre des terroristes qui s’y cachent, le combat atteint une nouvelle ère. Le fait de provoquer la mort de centaines de personnes à distance en appuyant sur un bouton, peut entrainer de sévères lacunes psychologiques.

                     

         Les drones, censés n'encourir aucun risque à l’humain du fait de l’absence de pilote se détournent donc de leurs fonctions primaires pour lesquelles ils avaient été crée : l’espionnage et la cartographie.

 

 Etude de cas:

   Le RQ-4 Global Hawk est un drone de surveillance. Il permet notamment de cartographier des zones sensibles en temps de guerre et de repérer la position des ennemis. Ce drone ne peut pas tuer car il n'est pas équipé d'armes. Cependant les drones militaires qui sont capables de tirer des missiles possèdent le même fonctionnement que le drone ci-dessus. Toutefois, leurs équipements diffèrent selon le type de mission.

 

Fonctionnement d'un turbo réacteur

 

Schéma représentant le fonctionnement de la commande à distance des drones

Le contrôle de ces drones est régi par un réseau complexe d'ondes, transmises par une station de contrôle dirigée par des pilotes indirectement en contact avec les drones.

Le quartier géneral est l'endroit où des pilotes de drones peuvent commander ceux-ci à une distance très élevée pour éviter tout danger envers les pilotes qui, dans certaines conditions envoient les drones pour surveiller par exemple des territoires ayant un risque très élevé de danger de mort.

Pour conclure les drones militaires aident la population dans la mesure où ils répondent aux besoins grandissant de contrôle des zones à risque. En effet les drones sont un excellent moyen de combattre les menaces terroristes et permettent d'assurer aux populations une protection plus performante. De plus ils permettent aux militaires de prendre moins de risques sur le terrain et donc de limiter le nombre de morts total à celui des ennemis ciblés. En effet il n'est pas ici question de s'attaquer aux innocents. C'est donc une technologie d'avant-guerre. Cependant, quelles sont les limites de ces drones et où s'arrêterons-ils?

© 2015 par tpesurlesdrones.

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